A votre attention !!

Bienvenus à vous ! L’année 2015, est l’année où les Nations-Unies, ont annoncé urbi et orbi que notre planète sera peuplée de sept milliards (7.000.000.000) d’êtres humains. Un chiffre colossal qui renvoie l’humanité à un grand défi : celui de protéger la vie des 7.000.000.000 d’âmes vivantes sur la Terre.

La déforestation, les diverses entorses causées à l’environnement et les effets des changements climatiques, restent et demeurent pour la vie de chacun de nous, un danger permanent que vous et moi, côtoyons, chaque jour que Dieu fait. Que faire ?

A moins de prédire le déluge, ou d’opter pour un suicide collectif, le changement de comportement, sera le palliatif, pour préserver l’humanité des catastrophes naturelles à venir.

Le blog « Pieds sur Terre » est créé pour vous présenter les causes endogènes et exogènes de tous les problèmes liés aux changements climatiques et ses corollaires. Des reportages et des papiers d’analyses montreront les niveaux d’avancement ou non de notre société, en matière de protection de la nature et la conscience des populations à vivre dans un environnement sain. Nous irons aussi à la rencontre des « ennemis » de la nature et si la route nous était barrée, nous ferons parler, pour vous, les défenseurs de notre unique cause. Et si on devenait écolo?

Merci de votre attention !!

mercredi 20 mai 2015

EXPLOITATION DU SABLE FLUVIAL DANS LA VALLÉE DE L’OUÉMÉ : La carrière d’Abato-Assrossa nourrit son homme



La carrière en pleine exploitation
Depuis la fermeture des carrières de sable de Sèmè Kpodji, plusieurs exploitants ont mis le cap sur la vallée de l’Ouémé. La carrière Abato/ Assrossa est devenu le pôle d’une nouvelle mine d’or. Allons à la découverte de cette mine...

La fortune change de main. Il est 9 heures, dans la matinée de ce mercredi 29 avril 2015, lorsque nous coupons le moteur de notre moto ‘’ Djènannan’’. 

La carrière d’Abato-Assrossa, dans la vallée de l’ouémé grouille de monde. Des va-et-vient s’observent, à l’entrée de  cette carrière, devenue un nouvel  Eldorado, pour les exploitants du sable fluvial. ça sort et ça rentre : le véhicule camion, 6 roue qui est en stationnement, avant notre arrivée, a fini de charger ; le chauffeur de ce 6 roue, un jeune homme, d’une trentaine d’année, a déjà mis en marche son moteur ; il tourne maintenant la benne qui semble être tractée, pour se positionner sur le point de départ ; la manœuvre ne semble pas être aisée, puisqu’il  y a accordé une douzaine de minutes environ ; l’état de la piste ne lui a pas facilité la tâche. 

Le voilà parti, après avoir remis une pièce de monnaie, à un vieux, la quarantaine passée, tenant en main un fanion rouge. Un autre camion vient d’arriver, il n’est  pas encore un quart d’heure, puis un autre. Ça grouille vraiment, avec des ouvriers à la tâche, de l’autre côté de la carrière ; des hommes armés de pelles, ramassent les tas de sable, coulé ça et là sur la piste, par un gros engin, muni de grue qui va chercher au tréfonds du  fleuve ‘’ le produit recherché’’, le sable fluvial. Les mouvements de pelles, des ouvriers recrutés sur le site, lançant des pelleté de sable, dans les bennes de camion, venant et partant, donnent à la vue un décor, planté dans une pluie de sable. 

Non loin de ce décor, sous une baraque de fortune, nous avons rencontré Monsieur Jean Balodin, très enthousiaste à notre vue, mais il garde tout de même un air méfiant ; après quelques échanges, il nous livre quelques secrets du site : la carrière a été ouverte en 2012, il reçoit une dizaine de camions en moyenne par jour, sauf les dimanches ; pour le chargement, les ouvriers gagnent 4000F par camion 10 roues et 2000F pour remplir un véhicule ayant 6 roues. 

L’activité de l’exploitation du sable fluvial à Abato-Assrossa, n’est pas moins florissante, elle peut nourrit son homme ; mais le gros engin risque de causer du tord à l’environnement.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire