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| La carrière en pleine exploitation |
La carrière d’Abato-Assrossa, dans la vallée de l’ouémé grouille de monde. Des va-et-vient s’observent, à l’entrée de cette carrière, devenue un nouvel Eldorado, pour les exploitants du sable fluvial. ça sort et ça rentre : le véhicule camion, 6 roue qui est en stationnement, avant notre arrivée, a fini de charger ; le chauffeur de ce 6 roue, un jeune homme, d’une trentaine d’année, a déjà mis en marche son moteur ; il tourne maintenant la benne qui semble être tractée, pour se positionner sur le point de départ ; la manœuvre ne semble pas être aisée, puisqu’il y a accordé une douzaine de minutes environ ; l’état de la piste ne lui a pas facilité la tâche.
Le voilà parti, après avoir remis une pièce de monnaie, à un vieux, la quarantaine passée, tenant en main un fanion rouge. Un autre camion vient d’arriver, il n’est pas encore un quart d’heure, puis un autre. Ça grouille vraiment, avec des ouvriers à la tâche, de l’autre côté de la carrière ; des hommes armés de pelles, ramassent les tas de sable, coulé ça et là sur la piste, par un gros engin, muni de grue qui va chercher au tréfonds du fleuve ‘’ le produit recherché’’, le sable fluvial. Les mouvements de pelles, des ouvriers recrutés sur le site, lançant des pelleté de sable, dans les bennes de camion, venant et partant, donnent à la vue un décor, planté dans une pluie de sable.
Non loin de ce décor, sous une baraque de fortune, nous avons rencontré Monsieur Jean Balodin, très enthousiaste à notre vue, mais il garde tout de même un air méfiant ; après quelques échanges, il nous livre quelques secrets du site : la carrière a été ouverte en 2012, il reçoit une dizaine de camions en moyenne par jour, sauf les dimanches ; pour le chargement, les ouvriers gagnent 4000F par camion 10 roues et 2000F pour remplir un véhicule ayant 6 roues.
L’activité de l’exploitation du sable fluvial à Abato-Assrossa, n’est pas moins florissante, elle peut nourrit son homme ; mais le gros engin risque de causer du tord à l’environnement.

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