A votre attention !!

Bienvenus à vous ! L’année 2015, est l’année où les Nations-Unies, ont annoncé urbi et orbi que notre planète sera peuplée de sept milliards (7.000.000.000) d’êtres humains. Un chiffre colossal qui renvoie l’humanité à un grand défi : celui de protéger la vie des 7.000.000.000 d’âmes vivantes sur la Terre.

La déforestation, les diverses entorses causées à l’environnement et les effets des changements climatiques, restent et demeurent pour la vie de chacun de nous, un danger permanent que vous et moi, côtoyons, chaque jour que Dieu fait. Que faire ?

A moins de prédire le déluge, ou d’opter pour un suicide collectif, le changement de comportement, sera le palliatif, pour préserver l’humanité des catastrophes naturelles à venir.

Le blog « Pieds sur Terre » est créé pour vous présenter les causes endogènes et exogènes de tous les problèmes liés aux changements climatiques et ses corollaires. Des reportages et des papiers d’analyses montreront les niveaux d’avancement ou non de notre société, en matière de protection de la nature et la conscience des populations à vivre dans un environnement sain. Nous irons aussi à la rencontre des « ennemis » de la nature et si la route nous était barrée, nous ferons parler, pour vous, les défenseurs de notre unique cause. Et si on devenait écolo?

Merci de votre attention !!

lundi 8 février 2016

Editorial : Le mal transhumant !

Photo-web

ça ronge par ici, mais personne ne dit rien. A cause du foin de la bête, les vies humaines sont sacrifiées, des cases et des écoles sont abandonnées, les populations sont en débandades, les conflits sont permanents et meurtriers ; le village sort de l’unité administrative : les seuls qui font la loi ici, ce sont les peuhls et leurs troupeaux de bœufs. Et personne ne dit rien. 
Les élus locaux avouent être sous le choc, quant aux dégâts causés par la boulimie des bœufs et la menace que représentent les peulhs dans leurs régions. 

J’ai ouï dire que les maires avouent leurs incapacités à gérer les crises liées à la transhumance et ils en appel le pouvoir central au secours. Malheureusement, l’Etat central reste sourd-muet ou fait de petites gesticulations anodines. 

Les populations rudoyées, appauvries et tuées par les peuls transhumants, constituent pourtant le bétail électoral de ces politiciens qui, face aux cris de détresse des victimes,  ont mis martel en tête. 

Par les temps qui courent le bétail électoral est choyé, le temps d’une saison, mais le bétail de bœufs est un mal transhumant qui ronge plus qu’un asticot. 

De Pobè, dans la région du plateau jusqu’à Bonou, en passant par Adjohoun et Dèmè, dans la vallée de l’Ouémé, sans oublier Gbèfadaho, dans Dangbo, Ouinhi et la région des collines, le mal transhumant fait des morts et crée des dégâts collatéraux. 

Face à ces  scénari, dans lesquels les peuhls sont passés maîtres, aucun communiqué officiel du ministère de l’intérieur, n’est sorti pour dénoncer les agissements de ces guerriers transhumants qui sont souvent armés pour se protéger contre d’éventuelles représailles des populations qu’ils défient dare-dare. 

Avant que le pire ne survienne, le gouvernement béninois doit enfin  réagir, au lieu de se murer dans les quatre murs de la Marina, dans un silence  insolent, coupable et culpabilisant. 

Les agriculteurs qui souffrent le martyre et qui voient le fruit de leurs efforts partir d’une traite au passage des troupeaux de bœufs crient à la complicité coupable entre les gouvernants et les transhumants.

Les populations ont manifesté leur ras-le-bol, à Adjohoun, la semaine dernière, avec l’appui des ‘’Zangbétos’’, appelés communément les gardiens de la nuit, bloquant la RN4, la route nationale : Missérété-Adjohoun-Bonou-Kpédékpo. 

Si les soldats du camp militaire de Gbada, qui descendent sur le terrain pour quelques actions sporadiques, n’effraient pas les guerriers transhumants, alors l’éditorialiste, recommande une solution de proximité pour vaincre temporairement, le mal transhumant, devant la démission du gouvernement. Les populations en seraient soulagées. 

En attendant qu’une solution étatique soit trouvée, je prie les gardiens du couvent du fétiche ‘’Oro’’, protecteur de l’environnement, entre autre, et les dignitaires du culte Zangbétos, d’aller à la rescousse de ces populations attaquées, en plein jour, par le mal transhumant. 

Les peulhs rentrent par le Niger voisin ou par le Burkina-Faso, empruntant les centaines de kilomètres de couloirs de passage allant de Karimama au Nord-Est du pays jusqu’au Centre vers la base vallée de l’Ouémé, sous le prétexte d’un accord sous-régional qui les y autoriserait. 

Mais alors, ces couloirs doivent-ils être des couloirs de morts ?! Mieux que vont faire les élus du peuple et les gouvernants, à ces sommets, baptisés pompeusement, sommets des chefs d’Etat de la CEDEAO ? La question est posée à qui de droit. 

Merci de votre attention !
Par Martin Aïhonnou

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire