A votre attention !!

Bienvenus à vous ! L’année 2015, est l’année où les Nations-Unies, ont annoncé urbi et orbi que notre planète sera peuplée de sept milliards (7.000.000.000) d’êtres humains. Un chiffre colossal qui renvoie l’humanité à un grand défi : celui de protéger la vie des 7.000.000.000 d’âmes vivantes sur la Terre.

La déforestation, les diverses entorses causées à l’environnement et les effets des changements climatiques, restent et demeurent pour la vie de chacun de nous, un danger permanent que vous et moi, côtoyons, chaque jour que Dieu fait. Que faire ?

A moins de prédire le déluge, ou d’opter pour un suicide collectif, le changement de comportement, sera le palliatif, pour préserver l’humanité des catastrophes naturelles à venir.

Le blog « Pieds sur Terre » est créé pour vous présenter les causes endogènes et exogènes de tous les problèmes liés aux changements climatiques et ses corollaires. Des reportages et des papiers d’analyses montreront les niveaux d’avancement ou non de notre société, en matière de protection de la nature et la conscience des populations à vivre dans un environnement sain. Nous irons aussi à la rencontre des « ennemis » de la nature et si la route nous était barrée, nous ferons parler, pour vous, les défenseurs de notre unique cause. Et si on devenait écolo?

Merci de votre attention !!

jeudi 24 novembre 2016

Criminalité faunique au Bénin : Sauver les pachydermes



Trafiquants arrêtés à Porga (Nord Bénin)
(10 présumés trafiquants pillent 31kg d’ivoire issus de 6 éléphants)

Entre le 3 Octobre et le 11 Novembre 2016, les forces de sécurité publique et les structures spécialisées dans la lutte contre la criminalité faunique ont prouvé qu’ils quadrillent le terrain pour dire non au commerce de l’ivoire.


 Les quatre arrestations en 6 semaines ont sans doute donné la preuve que les fruits tiennent la promesse des fleurs s’agissant de la protection des ressources naturelles. Pendant la période des arrestations répétées, dix (10) présumés trafiquants ont été privés de liberté pour avoir voulu commercialiser l’ivoire après avoir abattu les éléphants. De ces dix (10) trafiquants, trente et un (31) kilogrammes d’ivoire ont été saisis.

Il faut le préciser, toutes ces arrestations ont été faites avec l’appui technique du programme d’Appui à l’Application des Lois sur la Faune et la Flore (AALF-Bénin). Pour rappel, le lundi 03 Octobre, trois trafiquants ont été arrêtés avec 12,3 kilogrammes d’ivoire dans un hôtel dans la zone de l’étoile rouge à Cotonou avec plus de trois (3) pointes d’ivoire provenant de nos parcs nationaux au nord du pays.

Le samedi 22 du même mois, les éléments de la brigade territoriale de Kandi en étroite collaboration avec la Direction du parc W, ont interpelé deux présumés trafiquants avec deux défenses de 3,2 kilogrammes d’ivoire. Le Jeudi 27 octobre, c’était la troisième interpellation dans ce mois. Les éléments des commissariats d’Aplahoué et d’Azovè ont arrêté trois présumés trafiquants avec 2 kilogrammes d’ivoire à Aplahoué.

Le vendredi 11 Novembre 2016 à Porga, vers la frontière Bénino-Burkinabé. Il y a eu une opération pilotée par les éléments du commissariat de Natitingou. Là encore deux présumés trafiquants ont été arrêtés avec deux grosses pointes pesant 13,5 kg. Les butins pris chez les trafiquants après ces quatre opérations, prouvent que six (6) éléphants ont été abattus et leurs trophées arrachés.

A cette allure, les ressources naturelles vont complètement disparaitre dans les années à venir. Le gouvernement accentue la lutte pour les préserver. Aussi la loi n°2002-16 du 18 Octobre 2004 portant régime de la faune en République du Bénin interdit le trafic de l’ivoire. L’éléphant étant une espèce intégralement protégée, des articles de cette loi prévoit des sanctions dès la justice va prouver la culpabilité des présumés trafiquants.

Ils risquent de payer une amende entre 100.000 F et 800.000 F et un emprisonnement entre  3 mois et 5 ans. Le gouvernement, les forces de sécurité publique et les structures spécialisées jouent leur rôle. Il faut que la justice à qui revient le dernier mot accompagne le mouvement par des décisions vraiment dissuasives pour la préservation des ressources naturelles.
Article envoyé par Patrice SOGLO

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